Biodiversité : évaluer l’empreinte de Legrand

Legrand n’exploite pas directement les sols ni la biodiversité dans le cadre de ses activités. Les sites de fabrication du Groupe sont très majoritairement localisés au sein de zones d’activités ou de zones industrielles réglementées spécifiquement. Par ailleurs le Groupe considère que l’attention portée à la réduction de la consommation d’eau, singulièrement dans les zones soumises à restriction hydrique, participe à la limitation de la pression humaine sur les écosystèmes. Enfin, la nature manufacturière des activités du Groupe peut permettre une configuration des sites en étages, limitant ainsi l’empreinte au sol de ces mêmes sites.
D’autre part, Legrand considère le concept de biodiversité grise. Par analogie avec l’énergie grise, la biodiversité grise se comprend comme le cumul des impacts sur les écosystèmes et la biodiversité pour l’ensemble du cycle de vie d’un matériau ou d’un produit (équipement, énergie) : l’extraction des matières premières, la fabrication, le transport, la mise en œuvre, l’utilisation et la fin de vie. Chacune de ces étapes génère des impacts plus ou moins significatifs sur le vivant (destruction d’espèces ou d’habitats, consommation de ressources naturelles, pollutions diverses, émissions de GES…).
L’évaluation de la biodiversité grise peut s’appuyer sur les PEP (Profils Environnementaux Produits) dont les nombreux indicateurs d’impact (indicateurs intermédiaires), tels que la toxicité de l’air, toxicité de l’eau ou l’eutrophisation, permettent d’estimer l’atteinte potentielle à la diversité des écosystèmes (indicateurs de dommages). Le Groupe dispose ainsi d’une base de départ relativement large pour une évaluation indirecte de son empreinte sur la biodiversité.